GALERIEMagdalena M Gabriel Fine Art

A l'occasion de Monaco Art Week - Magdalena M Gabriel Fine Art, une plateforme d'art alternatif axée sur la promotion d'artistes de renommée internationale, organise une exposition en collaboration avec Daniel Boéri à L'Entrepôt - avec un message d'espoir, d'optimisme et de gratitude.


Magdalena M Gabriel Fine Art
Place Du casino
98000 Monaco
www.hauserwirth.com
monaco@hauserwirth.com
tel. +377 92 00 04 20

EXPOSITIONSonia Falcone, “Royal Love” & Pierre Bonnefille

« Royal Love », est une installation de Sonia Falcone (Santa Cruz de la Sierra, 1965) créée à partir d'une espèce de plante à inflorescence, endémique des forêts tropicales boliviennes, qui met de nombreuses années à fleurir, et dont les dimensions et les formes extraordinaires en font une sculpture unique. Sonia Falcone les a découverts dans un marché caché dans une ville antique, où ils sont connus sous le nom de Flor de Soto. Falcone utilise un procédé qui rappelle l'effet de la photographie rapprochée d'Edward Weston, avec laquelle il nous a redonné le sentiment d'admiration pour la beauté et la complexité des formes végétales. Cette fois, elle transporte cette admiration de la place du marché populaire au palais-musée, tout en soulignant le caractère « sculptures trouvées » de ces fleurs. »

Les fleurs sont plaquées or et installées comme des formes verticales quasi abstraites dans une structure répétitive et symétrique, qui fait écho à une forêt à feuilles persistantes posée sur une surface sombre qui duplique sa propre image. Le choix du matériau de base, noir et réfléchissant, est associé à la mythologie mésoaméricaine du miroir fumé : Tezcatlipoca, le dieu des contrastes et des dualismes, qui portait sur sa poitrine un miroir en silex sombre dans lequel il pouvait voir toutes les actions et pensées de humanité. C'est une façon de reproduire l'effet d'apporter une mythologie basée sur la nature d'âges insondables dans l'Amérique ancienne à la salle D. João IV.

L'installation, située au centre du hall luxueux, place la flore de la jungle au centre de l'attention, évoquant à quel point ses formes naturelles extraordinaires interagissent parfaitement avec les candélabres et autres ornements élaborés de la pièce, tels que les lustres du palais.

Dans « Royal Love », nous vivons un renouvellement constant à travers notre sens de la vue en étant témoin de l'intersection entre le luxe des fleurs vendues sur les marchés populaires et l'art, profitant ainsi d'un cadeau des plus précieux qui émerge de la terre elle-même. « L'installation, dit Falcone, exalte l'abondance de la nature, de la Pachamama, nom donné à la Terre-Mère dans les Andes, et déploie le bienfait incessant de la création, pour sa capacité infinie à se renouveler et à nous donner toujours plus."

L’influence de la nature est aussi très présente dans le travail de Pierre Bonnefille (Saint-Quentin, 1958). La série de travaux sur papier présentée ici, réalisés entre 2019 et 2021, est le résultat d’une exploration du microscopique. Du minéral à l’animal, Pierre Bonnefille observe la relation entre la matière, la couleur et la lumière sur les carapaces de scarabées et des fragments de minéraux.

A la manière d’une aquarelle, il les retranscrit ici en utilisant encres japonaises et pigments naturels, en créant par des phénomènes de cristallisations particuliers des couleurs aux profondeurs infinies.